Hospices de Beaune – Beaune (21)

Fondé en 1443 par le chancelier des Ducs de Bourgogne Nicolas Rolin et son épouse Guigone de Salins, l’hôtel dieu (ou hospices) se situe à Beaune, en Bourgogne. Son architecture traditionnelle bourguignonne le rend célèbre partout dans le monde, il est classé aux monuments historiques depuis 1862.

A la fin de la guerre de Cent Ans, en 1443, le riche chancelier et son épouse hésitent entre Autun et Beaune afin de procéder à la construction des hospices. Beaune est finalement retenue grâce à son taux de passage important.

« Moi, Nicolas Rolin, chevalier, citoyen d’Autun, seigneur d’Authume et chancelier de Bourgogne, en ce jour de dimanche, le 4 du mois d’août, en l’an de Seigneur 1443 … dans l’intérêt de mon salut, désireux d’échanger contre des biens célestes, les biens temporels … je fonde, et dote irrévocablement en la ville de Beaune, un hôpital pour les pauvres malades, avec une chapelle, en l’honneur de Dieu et de sa glorieuse mère … »

En 1452, la construction de la salle des pôvres est terminée, les premiers patients peuvent être accueillis, qu’ils soient vieux, infirmes, très malades, orphelins, indigents, l’institut les soigne gratuitement, du Moyen Âge jusque dans les années 1960. Ses fonctions médicales ont été transférées en 1971 dans un hôpital plus moderne.

La salle des pôvres fait une cinquante de mètres de long, 16 mètres de haut, elle est couverte d’une charpente monumentale et ornée de peintures. On peut observer des dragons, des créatures mais également des visages sculptés (représentation de bourgeois beaunois) sur les poutres traversières. Quelques scènes du film La Grande Vadrouille ont été tournées dans cette salle.

Au fond de la salle des pôvres, on retrouve une chapelle où repose Guigone de Salins, la chapelle abritait autrefois le polyptyque  “le Jugement dernier” du peintre Rogier van der Weyden et qui a depuis été déplacé. La chapelle est séparée de la salle des malades par un jubé en bois.

La salle Saint-Hugues est quant à elle plus récente, elle a été créée en 1645 et servait à accueillir des patients plus aisés. Elle a été réaménagée dans son décor du 17ième siècle, on peut voir des peintures murales d’Isaac Moillon qui représente différents miracles du Christ.

La pharmacie (apothicairerie) est composée de deux pièces, l’une où l’on présente un mortier en bronze qui servait à préparer les médicaments, et une autre pièce qui servait à entreposer grâce à ses étagères, des flacons et des fioles de plantes médicinales, d’huiles, de sirop…   Plus d’une centaine de pots en faïence datés de 1782.

La visite est pratiquement terminée, un bref passage par la cuisine (animée toutes les 5 minutes) et dans une salle contenant des tapisseries, des meubles, des peintures et des sculptures.

La cuisine est présentée comme au début du 19ième siècle. Elle comprend une grande cheminée à double foyer, un tournebroche animé par un automate datant de 1698 et d’une statue de Sainte Marthe en bois polychrome entourée de bassines en cuivre.

Quelques photos : 

Pour s’y rendre :   

Musée de l’Hôtel-Dieu, Rue de l’Hôtel Dieu, 21200 Beaune

A proximité :  

  • Dolmen de la pierre brulée à Pommard
  • Tumulus de Croconnet
  • Musée-château de Savigny les Beaune
  • Château de la Rochepot

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  • 13 avril 2024

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Un commentaire

  1. sam
    23 mars 2016
    Reply

    Bravo pour votre site

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