“L’occupation du site de Fondremand s’explique par l’existence d’un rocher en rebord de plateau et la source de la Romaine. Au XII ième siècle, les comtes de Bourgogne édifient le château qui engendre la création d’un bourg. Le bourg castral se développe entre le XII et le XVI ième siècle, derrière le donjon, dans la basse-cour, en adoptant une forme de demi-cercle protecteur. Dès le XIII ième siècle, le bourg dispose d’une église paroissiale, d’une chapelle seigneuriale, d’un marché et d’un four banal. Au XIV ième siècle, une école y est construite. Aux XVe et XVIe siècles, le nouveau logis seigneurial et le château gaillard réservé au régisseur du château sont édifiés. L’ensemble est défendu par une enceinte fortifiée flanquée d’une tour au sud et percée de deux portes aujourd’hui disparues et protégée par des fossés extérieurs. A partir du XVième siècle, la cité se développe également sur les versants en dehors de l’enceinte avec des maisons dont les baies sont à meneaux ou décorées de frontons triangulaire d’inspiration Renaissance.” (*)
“La source de la Romaine est à l’origine de l’occupation du site dès le début du Moyen-Age. En 1831, par souci d’hygiène, la municipalité décide d’aménager la source dont les eaux issus des failles du rocher du château se jettent dans une mare servant aux besoins domestiques. Les travaux sont effectués selon les plans de l’architecte Pierre Duret. Monumental, l’ensemble est accessible depuis le haut du bourg par un double escalier débouchant sur un chemin dallé porté par des arcades entre lesquelles l’eau jaillit pour former bassin de source et puisard. Une passerelle a arcs surbaissés donne accès par l’ouest au lavoir édifié en 1832. Fermé par trois murs pleins protecteurs des intempéries, il abrite un réservoir carré recevant l’eau par deux jets en pierre et un bassin rectangulaire semi-arrondi bordé de la galerie des laveuses. Sa façade principale est ouverte par une serlienne, formée d’une baie cintrée encadrée de quatre baies droites. En 1972, le plan d’eau a été aménagé en bassin d’agrément.” (*)
“Le moulin à eau – Huilerie : Construit à 104 mètres de la source de la Romaine et utilisant la force hydraulique, ce moulin a connu diverses activités au cours des siècles. Au moyen Age, il abrite un moulin seigneurial ou les villageois viennent moudre leurs grains contre une redevance. Qualifié d’huilerie au XVIII ième siècle, il est transformé en un battoir à blé en 1833 avec la construction d’une grange au sud-ouest et l’installation d’une roue de cinq mètres de diamètre. En 1874, l’irrégularité du débit de l’eau provoque la fin de l’activité du battoir reconverti en ferme. En forme de L, l’édifice longe le cours d’eau et enjambe le bief. De taille modeste mais typique du XIXième siècle, ce bâtiment préindustriel comporte une grange, un moulin et le logement du meunier. La façade nord-est est percé de baies semi-circulaires servant à l’aération des grains dans les greniers. Depuis 1985, ayant conservé le droit médiéval d’utilisé l’eau, le site a retrouvé sa fonction d’origine. La remise en eau du canal permet a une nouvelle roue à pales d’entrainer une imposante ribe en pierre.” (*)
(*) Textes provenant de panneaux touristiques sur site.
Quelques photos :
Pour s’y rendre :
Depuis Besançon, prendre direction de Vesoul, tourner à Rioz, Traverser Rioz pour emprunter la D33 en direction de Fondremand, traverser le village de Trésilley, continuer et prendre à droite pour arriver à Fondremand.
A proximité :
- Sentier “la voie du Tacot” à Rioz
- Le gouffre “la font” de Courboux
- Grotte de la Beaume noire
Sur la carte :