Château-Vilain :
“Castrum Villanum” autrement dit Château-Villain a été construit par Simon II de Commercy vers la fin du 12ième siècle, large de 34 mètres et long d’environ 200 mètres, la forteresse était idéalement située sur une crête à 720 mètres d’altitude entre les villages de Sirod et Bourg-de-Sirod.
On retrouve des traces en 1186, qui permettent de comprendre que le château a très rapidement servi de lieu d’habitation. De nombreuses querelles éclatent entre barons héritiers ce qui les amène à diviser les terres du château en deux parties. Ruinée vers 1479 par les troupes de Louis XI; la famille de Watteville prend possession du château au 15ième siècle, et l’ont adapté aux armes à feu comme peuvent en témoigner les bouches à feu de la première et de la seconde enceinte.
Cet ensemble imposant, fût épargné par Louis XIV, mais cependant en très mauvais état, servit de carrière entre 1808 et 1810 afin de réparer les forges de Bourg-de-Sirod, ravagées par un incendie dévastateur.
D’après des découvertes récentes, il se peut que ce lieu ait été occupée au cours de l’âge du bronze ainsi qu’au 3ième Siècle (époque Romaine) où un temple gallo-romain aurait précédé la forteresse médiévale.
Aujourd’hui, on peut juste encore voir des morceaux de murailles couvertes de ronces, le lieu-dit appelé “Tour de Vienne”. C’est à cet endroit que le seigneur de Château-Vilain aurait fait suspendre “Guy de Vienne” son beau-frère par les pieds pour le balancer au-dessus du ravin, et le faire tourner, on remarque également une citerne très vaste et profonde, une première poterne orientée sud-ouest et une seconde donnant vers le nord, les restes de la partie basse d’une archère à étrier, au niveau de la tour semi-circulaire orientée vers le sud.
Richebourg : Si le château devient très vite abandonné et détruit, le bourg situé dans le secteur, appelé “Bourg le dessus” ou “Richebourg” continua d’exister jusqu’en 1940. Le village était rattaché au château, et était parsemé de murailles et de portes fortifiées. Au 18ième siècle il ne reste plus que quelques maisons habitées par une population très pauvre. A présent, il ne reste que quelques pans de murs et de rares fondations de maisons sont encore repérables le long du chemin qui conduit à Sirod. Seule, une chapelle subsiste datant du 12ième siècle, plus récente que le château, elle recevait les fidèles de Richebourg, lieu de pèlerinage pour célébrer un miracle.
Ce que la légende dit :
Le maître de Château-Vilain avant trois filles en âge de se marier : Berthe, Loïse et Hermance. Selon la coutume, le père invitait chaque dimanche un jeune homme du voisinage, digne d’elles, en leur demandant de faire un choix. Chaque fois, elles trouvaient ces prétendants indignes d’elles. Le châtelain, désespéré, se plaignit à la fée Mélusine. Celle-ci avait compris depuis longtemps que ces dernières avaient le cœur aussi dur et froid que le marbre. Aussi, pour punir ces médisantes commères d’être aussi exigeantes, en un coup de baguette magique, elle les transformait en trois statues de pierre pour les faire taire à jamais.
A quelques pas de ces vestiges, on peut voir la perte de l’Ain, en suivant un sentier balisé, vous pouvez découvrir un paysage fantastique : gorges, cascades, rivières…
La roche des Sarrazins : Si Syam est connu pour sa plaine où l’on suppose être le lieu où s’est déroulé la bataille d’Alésia (d’après la théorie d’André Berhier), on peut trouver un lieu précis décrit par des roches laissant un passage étroit, on dit que c’était l’emplacement d’un camp des romains, au nord de la bataille. Aujourd’hui, un sentier de randonnée passe au travers des deux imposants rochers.
Quelques photos :
Pour s’y rendre :
Depuis Champagnole, suivre la direction de Syam, puis tourner sur Bourg-de-Sirod, se rendre aux forges pour se garer facilement.
A proximité :
- La Villa Palladienne situé a Syam
- Les forges de Syam
- Le Gros Chêne, âgé de plus de 500 ans, au lieu-dit “Naufferin”
Sur la carte :