Cette très ancienne carrière de craie bien que modeste en superficie, se distingue par son impressionnante hauteur. Ce souterrain se trouvait autrefois sous un château, aujourd’hui disparu, et la visite, bien que plaisante, est rapide, ne dévoilant que quelques amorces de galeries. Au fil des ans, elle a sans doute été utilisée comme champignonnière et servit d’abri durant la Seconde Guerre mondiale. Les habitants de la région racontent que des sabbats se tenaient la nuit dans ces lieux chargés de mystère. Jusqu’au début du XXe siècle, il n’était pas rare en France que des gens désespérés invoquent le diable, le percevant comme l’ultime recours face à une existence misérable. L’agencement de la carrière se compose de plusieurs couloirs en chicane, s’étendant sur une quinzaine de mètres. Le dernier couloir présente, sur sa gauche, une ouverture en forme de gueule de four menant à une salle, aujourd’hui en partie comblée.
C’est impressionnant de voir la façon dont les personnes ont gravé les murs de cette carrière.