

À la découverte du Dolmen de Surguières : Un Trésor Méconnu de l’Aveyron
Niché à cheval sur les communes de Buzeins et Gaillac-d’Aveyron, dans le département pittoresque de l’Aveyron en France, le Dolmen de Surguières se dévoile comme un témoignage fascinant de l’histoire préhistorique. Pour atteindre ce site captivant, les amateurs d’archéologie peuvent emprunter la route N88 en direction de Gaillac-d’Aveyron, puis suivre la route D95 en direction de Vimenet et Surguières.
Lorsque l’on approche du lieu, environ 500 mètres après avoir pris la direction de Surguières, une butte se dessine à droite, à une dizaine de mètres de la route. Ce tumulus, abritant le dolmen n° 1 de Surguières, émerge de la terre, témoignant du travail acharné des constructeurs préhistoriques. Ces derniers ont transporté des pierres de plus de 4 mètres pour ériger cette tombe mégalithique, dont la couverture repose déplacée sur le côté.

Malheureusement, le Dolmen de Surguières se trouve aujourd’hui dans un état déplorable, camouflé sous la végétation d’un bosquet, au sein d’un champ clos par une clôture. La recherche de ce dolmen est rendue complexe par l’absence de panneaux d’indication.
Le dolmen a conservé ses deux orthostates et son tumulus d’environ 9 mètres de diamètre. Son orientation selon l’azimut 100° ajoute une dimension intrigante à son histoire, tandis qu’une petite construction de type coffre à l’ouest de l’ensemble demeure énigmatique quant à sa datation. Malgré son état bouleversé, le Dolmen de Surguières persiste comme un témoin précieux du passé au sud-ouest du hameau éponyme. Malheureusement, il est également victime du temps, servant de dépotoir pour des blocs de roche retirés des parcelles environnantes.Des vestiges fascinants ont été découverts à proximité du dolmen, notamment deux dalles pouvant être les fragments fracturés de la table de couverture. Le musée de Sévérac-le-Château abrite aujourd’hui le mobilier archéologique associé à ces découvertes, dont deux pointes de flèches pédonculées en silex, trois fragments de silex et des tessons de poterie.
Classé au titre des monuments historiques en 1933, ce dolmen n’est pas seul dans la région. Près d’une dizaine d’autres dolmens se trouvent dans un rayon de 2 km à vol d’oiseau, chacun portant sa propre histoire et cachant peut-être encore des mystères non résolus. Malgré leur proximité, tous ne bénéficient pas du même niveau de mise en valeur, laissant entrevoir un véritable trésor archéologique méconnu dans les paysages de l’Aveyron.
Sources : Statues-menhirs et dolmens des Causses et du haut Languedoc de Bruno Marc, Wikipedia ; Jacques Lourdou, Inventaire des Mégalithes du centre de l'Aveyron, Rodez, Vivre en Rouergue, Spécial Cahier d'Archéologie Aveyronnaise, 1998
Quelques photos :










Pour s’y rendre :
Depuis le centre de Gaillac-d’Aveyron, prendre la route des Cans (D95), puis au croisement, tourner à droite en direction de Surguières (D155). Depuis ce croisement, compter 550 mètres puis le dolmen se trouve sous la végétation dans un champs à droite.
A proximité :
- Dolmen de Saplous (dolmen des Cans)
- Dolmen de Lespinasse à Gaillac-d’Aveyron
- Dolmen de la Vernhiette à Gaillac-d’Aveyron
- Dolmen de Galitorte à Buzeins
Sur la carte :


Site qui n’est pas du tout mis en valeur et c’est bien triste !
Bonjour, dommage qu’il soit laissé dans un tel état…!